Vidéosurveillance boostée par les JO : Un pognon de dingue, une efficacité contestable

Vidéosurveillance boostée par les JO : Un pognon de dingue, une efficacité contestable

Les Jeux de Paris ne laisseront pas que des médailles en héritage. Profitant de la trêve institutionnelle décrétée par Emmanuel Macron, le ministre démissionnaire Gérald Darmanin est resté mobilisé pour vendre ses mérites et la vidéoprotection. Si l’attention s’est focalisée sur la moisson des athlètes, la France expérimentait un nouveau joujou : les caméras algorithmiques. Automatisées grâce à l’intelligence artificielle, elles sont réputées détecter les comportements suspects. Certains comme Éric Ciotti ou Christian Estrosi veulent aller plus loin et imposer la reconnaissance faciale. Légalisée il y a une trentaine d’années, malgré́ son coût exorbitant pour les finances publiques, la vidéosurveillance n’a jamais démontré́ son efficacité́. Enquête sur une obsession doublée d'un fiasco.

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Blast, le souffle de l’info Morgane Sabouret