Le 17 mars vers 22h un étudiant a été roué de coups par des nervis fascistes équipés de gants coqués, dénoncent dans un communiqué commun 26 associations et sections locales de syndicats et de partis politiques, dont la CGT, la FSU, SUD Éducation, la CNT, le PCF et les Jeunes insoumis.

Le jeune homme sortait d'un cours de sport et téléphonait à ses parents devant le campus de la fac de lettres. Apercevant un autocollant d'extrême droite, il l'a mécaniquement arraché sans voir qu'un groupe de sept ou huit gros bras stationnait à proximité. Selon le communiqué, ces derniers l'ont alors mis au sol et tabassé à coups de pieds et de poings. Ils ont aussi fouillé son sac et photographié ses papiers.

Le lendemain sur les murs de la fac, ses deux prénoms étaient tagués, à côté d'une croix celtique. Les 26 signataires du communiqué, qui insistent sur la dimension antisémite du tag, dénoncent une recrudescence des agressions d'extrême droite dans la région, notant que des groupuscules organisent désormais des collages cagoulés et des patrouilles des chiens, sans que la municipalité ne réagisse selon eux.

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