Législatives : chaos politique et fiasco médiatique

Nous y sommes : aux portes de l’autoritarisme, voire du fascisme. Passés la stupeur et le choc de l'annonce de la dissolution, les partis politiques ont pris conscience de l’urgence de la situation, du laps de temps extrêmement court, historiquement court même, qu’il leur restait pour s'organiser en vue des législatives, et depuis, c’est le chaos. Les médias sont débordés, les lignes ont bougé plus vite en deux semaines qu’en plusieurs années d’histoire politique et il a rarement été aussi difficile d’y voir clair. D’un côté, cette petite musique qui monte de plus en plus, “le RN on n’a jamais essayé”, de l’autre, une partie de la population sonnée voire terrifiée par la montée de l’extrême droite trouve refuge dans une alliance inattendue de la gauche, le tout, alors que l’extrême droite est plus puissante que jamais, et que pour certains, sa victoire ou non est une question existentielle puisqu’elle changerait profondément leur vie. Une troisième partie de la population considère que l’extrême droite et la gauche sont des équivalents, et veulent se tenir loin « des extrêmes ». Pourtant, l’extrême droite et la gauche ont rebattu les cartes de l’échiquier politique, et la situation inédite contraint tout le monde à se positionner. Dans ce moment historique, qui pourrait avoir des conséquences immenses sur nos vies, comprendre la politique et ce qui se joue semble plus nécessaire que jamais. Alors Paloma Moritz et Salomé Saqué ont décidé de prendre du recul sur cette saga politique express et sur la recomposition du paysage politique dans son ensemble. Qu’est ce qui se joue avec cette dissolution ? Dans cette période troublée et cette cacophonie médiatique, qui peut-on vraiment croire ? L’expression « les extrêmes » employée par de nombreux commentateurs dont Kylian Mbappé a-t-elle un sens ? Quels sont les différents scénarios qui s’offrent à nous ces prochaines semaines ? Réponses tout de suite, dans cette grande émission récapitulative pour Blast.

Crédits photo/illustration en haut de page :
Diane Lataste